La rénovation énergétique : incitation aux travaux


Le temps est désormais à la rénovation énergétique. En effet, les ressources se tarissent, le coût d’entretien des équipements et matériels d’exploitation ne cesse d’augmenter. Et pourtant en hiver, on se sent de plus en plus froid. Pour ne pas voir leurs factures grimper, les Français sont tous incités à opter pour la rénovation énergétique de l’habitat. Une maison moins énergivore est bénéfique pour son propriétaire, l’État et surtout l’environnement.

Que dit la loi sur la rénovation énergétique ?

La rénovation énergétique préoccupe grandement les pouvoirs publics. La plupart des maisons ont été construites avant la première réglementation de 1974. À cette époque, la réglementation était très peu exigeante, mais les impératifs ont été renforcés après 1981. Pourtant, un quart seulement des logements sont énergétiquement efficaces. Il est temps de revoir la situation en étudiant profondément trois points : l’isolation, la ventilation et le chauffage. La loi est devenue très stricte. Les propriétaires sont tenus de livrer un logement décent avec des équipements performants. Ils sont responsables des grosses réparations en cas de dégradations par vétusté. Les copropriétaires doivent effectuer des travaux d’isolation thermique lors des travaux de réhabilitation importants. Pour réduire les dépenses en électricité sur le chauffage, ils peuvent aussi acheter sur des sites comme Leroy Merlin un chauffe eau thermodynamique ou un chauffe eau solaire. Un diagnostic technique global s’impose même pour évaluer la situation de l’immeuble. Les locataires pour leur part doivent entretenir les équipements du logement et réparer les petites dégradations.

Les aides auxquelles vous avez droit

Les travaux de rénovation énergétique peuvent être importants dans certains cas. Heureusement, il existe désormais de nombreuses aides auxquelles peuvent prétendre tous les Français. Il y a d’abord le crédit d’impôt pour la transition énergétique ou CITE pour toutes les maisons de plus de 2 ans, accessible aussi bien au propriétaire occupant qu’au locataire. Tous les travaux et matériaux listés par la loi vous permettent d’accéder à un crédit d’impôt de 30 % des dépenses. Cette aide est plafonnée à 8 000 euros pour une personne seule et 16 000 euros pour un couple. À noter que vous devez confier les travaux à un professionnel certifié RGE ou reconnu garant de l’environnement. Ensuite, il y a l’éco-prêt-copropriétés pour les syndicats de copropriétaires. Vous bénéficiez d’un montant maximal de 10 000 euros par logement.