Mieux comprendre la pollution du milieu aquatique


La pollution aquatique se traduit par la dégradation physique et biologique de l’eau. Elle est souvent due à l’activité humaine. Elle est très néfaste pour notre santé et rend l’utilisation du milieu aquatique assez dangereuse. La pollution aquatique se présente en quatre catégories. La pollution nutritive, la pollution toxique, la pollution physique et la pollution organique. Mieux comprendre chaque aspect de ces types de pollution apportera plus de lumière sur l’agressivité qui subit le monde aquatique.

Pollution physique

Ce sont surtout les centrales thermiques et nucléaires qui favorisent la pollution physique de l’eau. En effet, les centrales nucléaires et les différentes usines de transformation emploient des liquides de refroidissement qui sont très dangereux pour le milieu naturel. Les liquides sont déversés dans les nappes aquatiques par les canalisations. Les agents toxiques et polluants augmentent la température de l’eau, entrainant la mort de certaines espèces beaucoup plus sensible à la chaleur et le développement d’autres bactéries. La plupart des espèces ne supportent pas les changements de températures. De ce fait, soit elles migrent vers d’autres zones plus froides pour survivre, ou succombent aux contaminations toxiques.
Plus la température de l’eau augmente, plus les gaz polluants ne sont difficilement moins solubles. La réaction chimique augmente selon la quantité de produits chimiques déversés dans l’eau. Cela entraîne également la diminution du taux d’oxygène dans l’eau, favorisant l’intoxication de certains organismes face aux différentes substances chimiques.

La pollution nutritive

Cette forme de pollution est due à un excès d’éléments nutritifs présents dans l’écosystème aquatique. Elle se produit quand l’eau contient un taux important d’azote et de phosphore. Les principales sources de contaminations sont surtout les eaux usées et les fertilisants agricoles. Ces éléments favorisent la désoxygénation du milieu aquatique. Certes, les fertilisants permettent d’augmenter le rendement pendant quelques années, mais ils ont également tendance à dégrader la qualité naturelle du sol. Il réduit également le taux d’oxygène dans l’environnement. Certaines substances ont tendance à détruire les matières organiques présentes dans l’eau et dans le sol. Ils favorisent également la formation d’algues qui ont la capacité d’absorber plus de phosphores et d’azote, rendant l’eau non potable.

La pollution toxique

Les métaux lourds, les molécules organiques issues des pesticides, les halogènes sont les principaux responsables de la pollution toxique. D’autres formes de rejets ponctuels des industries et des stations d’épurations urbaines favorisent également cette forme de pollution de l’eau. Les rejets de certains PMI et artisans contribuent également à la dégradation toxique de l’eau et de l’univers aquatique. Ils contribuent à l’appauvrissement de l’écosystème. Mais le plus alarmant, c’est que ces déchets toxiques peuvent avoir des conséquences néfastes pour la santé humaine. En effet, certaines espèces ont la capacité d’ingérer les produits toxiques alors qu’elles font partie des aliments présents dans la chaîne alimentaire.

La pollution organique

La pollution organique se définit par la contamination aux agents polluants contenant du carbone comme les DDT et le BCP. Les contaminations se font de manières directes à travers les tuyaux de canalisation. Les nappes aquatiques sont contaminées par les agents polluants contenus dans les charges organiques des villes, les déchets jetés en mer, les agents polluants dans les fertilisants…
Les conséquences de la pollution organiques sont très variables, selon l’importance de la contamination. Si le taux d’agent polluant dans les cours d’eau n’est pas assez élevé, alors ceux-ci peuvent retrouver leur état initial après quelques années. Cependant, avec un rejet important, l’eau sera contaminée par une importante activité bactérienne qui change sa couleur et sa transparence.